jeudi 11 septembre 2014

“Our endless blessings bestow an enduring burden.”: le discours qu'Obama ne voulait pas faire...


À mon avis Obama a livré hier soir un discours "correct", le discours qu'il se devait de faire dans les circonstances. Il a tenté de rassurer ses compatriotes (pas de menaces imminentes contre le territoire américain) tout en se montrant déterminé à lutte contre l'État islamique, regroupement illégitime et barbare selon lui. Sans préciser de quels alliés il s'agissait, il a expliqué que son pays serait à la tête d'une coalition et qu'il partagerait le fardeau. Il a également ouvert la porte à des frappes en Syrie, prenant grand soin d'ajouter que cela ne provoquait l'envoi de militaires sur le terrain. Il a souligné que les actions à venir ne devaient pas être comparées à l'implication américaine en Irak ou en Afghanistan (Obama s'est fait élire en promettant de ramener les troupes à la maison...). Une seule chose m'a étonnée hier, le dernier paragraphe de son allocution. Pourquoi terminer son discours par une tirade sur la situation d'ensemble aux États-Unis, une présentation qui semblait démesurément positive à mon avis...

 Je vous laisse un lien pour une analyse du site POLITIOCO dont voici un extrait (Obama comparé à BUsh jr.)

" That section was tacked onto the end of Obama’s short speech, right after he finished laying out the four major plans of his proposal to combat ISIL — making sure to land on, “so this is our strategy.” It was hard not to hear an echo of George W. Bush, and the vision of America as a beacon of freedom around the world that he often spoke of and let shape decisions.

Obama tended to treat that approach as not caught up with reality. And though he’s referred to America’s role in the world as “indispensable” before, not until Wednesday night did he so thoroughly embrace that grand vision of America and anchor American foreign policy to it.

http://www.politico.com/story/2014/09/speech-barack-obama-isil-110847.html?hp=t1_3 

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