dimanche 3 avril 2011
Fair game: un film à voir.
La sortie de ce film m'avait complètement échappé... Il s'agit de l'histoire de Valerie Plame, un agent de la CIA dont l'identité avait été dévoilée par un membre de l'administration de George W. Bush. Ce "coulage" est considéré comme une façon de détourner l'attention après les révélations de l'ancien ambassadeur américain Joe Wilson, époux de Plame. C'est Wilson qui remet en question le prétexte de l'invasion en Irak, la recherche d'armes de destruction massive.
La responsabilité de ce crime grave (dévoiler l'identité d'un agent secret), revient à Scooter Libby, membre de l'équipe de Dick Cheney. Il sera condamné à une amende et une peine d'emprisonnement. C'est le Président Bush qui annulera la peine d'emprisonnement...
Est-ce que j'ai apprécié le film? Oui. Il nous rappelle un scandale qui est tombé bien trop vite dans l'oubli et le mensonge derrière le motif officiel de la guerre en Irak... Étonnant qu'une menace de procédure de destitution n'ait jamais été évoquée contre le Président Bush. Le mensonge était pourtant grossier et il entraînera les américains sur le terrain pendant 8 ans. Combien de morts et combien de $$$?. Vous me pardonnerez mon indignation quand je lis les critiques contre la stratégie de l'actuelle administration en politique étrangère.
Une petite critique en terminant: le film évolue beaucoup autour des retombées du scandale sur la relation du couple Wilson-Plame (bon choix d'acteurs). Ce n'est pas sans intérêt, loin de là, mais ça nous prive peut-être d'un peu plus de "punch" sur l'aspect politique des évènements. Une critique que je retrouve également sur le site du Los Angeles Times:
"With Hussein now long dead and the American military focus shifted to Afghanistan, this may sound like so much ancient history, but the reverse is true. Now that we know that there were no weapons of mass destruction in Iraq, the extent to which we were manipulated into a needless war that continues to wreak havoc in our world is more rather than less disturbing, like a perpetual nightmare that gets worse each time it replays in our minds.
In fact, the hitch in "Fair Game" is that the nakedness of what was publicly done to Plame and Wilson may be more compelling than the filmmakers counted on. They chose to focus much of their efforts on how having the White House gunning for the couple affected their personal relationship, but they shouldn't have.
Though that dynamic is of interest, it is frankly dwarfed by the outrage you have to feel at both the misuse of governmental power and the pro-war propaganda offensive, and that unbalances the film. The way that Plame was considered, in Rove's words to Chris Matthews, "fair game" in a world of brutal realpolitik is so disturbing it overwhelms the personal drama that accompanied it."
http://articles.latimes.com/2010/nov/05/entertainment/la-et-fair-game-20101105
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