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Je reproduis cette entrée sur le blogue d'Yves Boisvert dans La Presse. J'Apprécie toujours beaucoup ses textes et celui-ci est en lien direct avec le thème principal de mon propre carnet. Je vous rappelle une de mes entrées de la fin de semaine dans laquelle je précisais que la peine de mort ne constituait qu'un enjeu secondaire de la prochaine campagne électorale...
"Il y a quelques heures à peine, Amnisty International a fait une ultime tentative pour éviter l’exécution d’un homme de Georgie condamné sur la base d’une preuve très faible.
Une demande de suspension d’exécution a été présentée à la commission du pardon de l’État du Sud.
Troy Davis a été déclaré coupable en 1991 du meurtre du policier Mark Allen MacPhail, à Savannah, en Georgie. Le policier est mort d’un coup de feu tiré pendant qu’il tentait d’intervenir dans une bagarre dans le parking d’un Burger King.
On n’a jamais retrouvé l’arme à feu. Aucune preuve matérielle n’incrimine Davis. Seulement des témoins oculaires –l’événement s’est passé en pleine nuit.
Davis a réussi à jeter tellement de doutes sur sa culpabilité que tout un mouvement de soutien s’est développé –incluant l’ancien président Jimmy Carter et le pape Benoît XVI.
Extrait d’une dépêche de l’AFP du mois de mars:
“Lors d’une audience à Savannah, inédite depuis le rétablissement de la peine de mort aux États-Unis en 1976, plusieurs témoins étaient venus raconter devant une salle comble comment la police les avait convaincus à l’époque de désigner le jeune Noir.
L’un ne savait pas lire et n’a pas pu vérifier le procès-verbal de sa déposition, un autre, en prison, a obtenu une remise de peine, un troisième, alors âgé de 16 ans, assure avoir été menacé par ses interrogateurs de poursuites pour complicité.
Mais ces témoignages n’ont pas convaincu le juge fédéral William Moore pour qui «si les nouveaux éléments apportés par M. Davis jettent un doute minimum sur sa culpabilité, il s’agit essentiellement d’un écran de fumée».”
Il semble que ce ne soit pas assez d’établir qu’une condamnation serait probablement impossible aujourd’hui.
Le doute ne suffit pas.
Depuis sa condamnation, trois États ont aboli la peine de mort, vu le grand nombre d’erreurs judiciaires prouvées: plus de 50 condamnés à mort ont été officiellement innocentés aux États-Unis depuis 20 ans.
Qu’importe, les bourreaux ne seront pas au chômage demain.
Selon le site peinedemort.org, 32 personnes ont été exécutées aux États-Unis depuis le début de l’année.
Reste un dernier appel devant la commission du pardon de la Georgie.
Sinon, ce sera la mort par injection dans deux ou trois semaines."
http://blogues.cyberpresse.ca/boisvert/2011/09/06/peine-de-mort-meme-dans-le-doute/
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