"Le Montréal de la décennie 1860 compte 90 000 personnes. Trente ans plus tôt, la population n’était encore que de 27 000 habitants. La ville pousse comme un champignon. Impossible durant la guerre de ne pas tomber sur des militants confédérés installés au pied du mont Royal.
Des ententes sont conclues avec les banques locales, dont la filiale montréalaise de la Ontario Bank. Les dépôts des activistes sudistes sont si importants que les Confédérés contrôlent dans les faits la jeune institution qui sera plus tard absorbée par la Banque de Montréal. Un système de blanchiment de l’argent se met en place en collaboration avec les employés de la banque qui servent de prête-noms. Des sommes importantes transitent aussi par la Banque de Montréal.
Beaucoup de ces gens se retrouvent au prestigieux hôtel St. Lawrence Hall et dans d’autres hôtels périphériques. Avant d’attaquer Saint Albans au Vermont, où les Confédérés vont piller trois banques, terroriser la population et voler du bétail, c’est à Montréal qu’ils s’organisent. Les assaillants du raid de Saint Albans seront défendus par les trois meilleurs avocats de la ville, dont Sir John Abbott, futur premier ministre du Canada."
http://www.ledevoir.com/culture/livres/505702/montreal-la-sudiste-du-nord
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