Je me souviens avoir écrit un mot sur ce mon carnet lors du décès d'Elizabeth Edwards. Aude-là de la question morale liée aux infidélités (il a finalement accepté de reconnaître la paternité de l'enfant de sa maîtresse après une saga médiatique)de son époux, je me permettais une réflexion sur le prix à payer parfois pour atteindre le sommet en politique. John Edwards se retrouve de nouveau dans les manchettes en raison d'un procès dont on vient de connaître le verdict: non-coupable. Un procès qui laisse un goût amer et qui ne permettra certainement pas à Edwards de se refaire une réputation.
Edwards n'est pas le premier politicien mêlé à des scandales sexuels et/ou de corruption, mais peu ont incarné comme il l'a fait le rêve américain. Avant sa chute Edwards représentait le conjoint et le père parfait, un avocat à la défense des faibles et un homme qui devait sa réussite à un travail acharné. Ses origines modestes séduisaient bon nombre d'américains et sa réputation expliquait que John Kerry le retienne comme candidat à la vice-présidence pour l'élection de 2004.
Il y a bien longtemps que je ne m'illusionne plus sur les coulisses de la politique, mais je dois admettre que j'ai longtemps considéré Edwards comme un modèle, un intouchable. Déception...
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