Je m'évertue à enseigner l'histoire américaine dans le sens de ce qu'écrit Bérubé. Il ne s'agit pas d'être "pour" ou "contre" les États-Unis, mais bien de reconnaître que son histoire, et sa réalité, est fascinante et complexe. Combien de fois ai-je répété qu'on y trouve le meilleur et le pire? Je suis bien à Québec et, contrairement à Bérubé, je ne songe pas à m'établir dans ce pays que je visite pourtant si souvent. J'aime bien observer et analyser nos voisins à partir d'ici et j'y prends toujours autant de plaisir.
"Les États-Unis bougent plus vite que n’importe quelle autre puissance économique. Google est passé d’un projet universitaire à une multinationale de plus de 40 000 employés en moins de 10 ans. Pour le meilleur ou pour le pire, le statu quo n’existe pas aux États-Unis.
Pour un pays dont le nom est synonyme d’individualisme, l’entraide est étonnamment présente. En 2011, les Américains ont donné 298 milliards aux organismes de charité, soit 3 milliards de plus que ce qu’ils avaient donné en 2007, avant la crise financière.
Je ne dis pas qu’il faille cesser de s’intéresser aux problèmes de l’Amérique. Je dis que, pour espérer comprendre l’Amérique, il faut d’abord avoir un portrait juste de l’Amérique. Mettre de côté les idées reçues, les préjugés.
Croyez-moi, c’est une tâche bien plus difficile qu’elle en a l’air.
Aussi, j’ai souvent l’impression qu’on prend plaisir à critiquer les mauvais traits des Américains pour éviter d’avoir à chercher – et trouver – plusieurs de ces mêmes traits chez nous.
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