mardi 2 avril 2019

La peine de mort n'a pas à être sans douleur: le huitième amendement devant la cour suprême


Les avocats de Russell Bucklew avançaient qu'une rare condition médicale de leur client entraîneraient de grandes douleurs lors de l'injection létale. Ils invoquaient ainsi une portion du huitième amendement qui dit: « Il ne pourra être exigé de caution disproportionnée, ni imposé d'amendes excessives, ni infligé de peines cruelles ou inhabituelles. ». À 5 vs 4 les juges ont rejeté sa demande, le juge Neil Gorsuch précisant que la peine de mort n'a pas à être sans douleur et que Bucklew, dans une tentative désespérée de dernière minute, ne cherchait ainsi qu'à reporter l'exécution de la sentence. Les juges ont voté selon la "division idéologique" actuelle, conservateurs et progressistes votant en bloc.

" The court ruled 5 to 4 that Russell Bucklew, convicted of murder 22 years ago, failed to show that the state’s use of a lethal injection would make his suffering exceptional and that he had not proved that an alternative would be better.

“The Eighth Amendment has never been understood to guarantee a condemned inmate a painless death,” Justice Neil M. Gorsuch said in announcing the decision from the bench. “That’s a luxury not guaranteed to many people, including most victims of capital crimes.”

  https://www.washingtonpost.com/politics/courts_law/divided-supreme-court-rules-against-death-row-inmate-with-rare-condition/2019/04/01/ff523fdc-5489-11e9-8ef3-fbd41a2ce4d5_story.html?utm_term=.f089dce0b15c

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Les Tours de Laliberté migrent: rejoignez-moi sur le site du Journal de Québec et du Journal de Montréal

Depuis un certain temps je me demandais comment faire évoluer mon petit carnet web. La réponse m'est parvenue par le biais d'u...