
Un texte de François Charbonneau, professeur à l'École d'études politiques de l'Université d'Ottawa et directeur de la revue Argument.
On y retouve plusieurs belles références à la période coloniale et, surtout, à l'indépendance. Je ne partage pas son avis, mais j'aime beaucoup le texte.
Un extrait:
"Il est proprement agaçant de lire ou d'entendre certains correspondants québécois aux États-Unis lorsque leurs analyses portent sur le Tea Party. Agaçant, parce que loin de nous faire comprendre la manière dont ces millions d'Américains comprennent leur situation politique et économique, leur analyse va rarement plus loin que leur indignation.
Pour nos «analystes», ces dizaines de millions d'Américains qui écoutent Rush Limbaugh, qui s'enthousiasment de la potentielle candidature de Sarah Palin, représentent une telle aberration dans l'histoire des États-Unis qu'après avoir exposé leur «évidente» imbécillité, il n'y a plus rien à dire.
Le plus frustrant, sans doute, est qu'on affirmera, comme le faisait dernièrement à la télévision un professeur d'université, que le Tea Party «trahit» l'esprit de la Révolution américaine. Les pères fondateurs américains, nous dit-on, seraient horrifiés de ce mouvement populiste. Je ne crois pas que ce soit entièrement le cas. Les membres du Tea Party participent plutôt d'une longue tradition dans la pensée politique anglo-saxonne, tradition qui se manifeste tantôt à droite, tantôt à gauche, et qui fait de l'opposition au pouvoir la condition de la liberté. "
Pour l'article au complet: http://www.ledevoir.com/societe/le-devoir-de-philo/323312/le-devoir-de-philo-ce-que-penseraient-les-peres-fondateurs-americains-du-mouvement-tea-party
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