Frederick Douglass est un géant de l'histoire américaine et son parcours fascine. Évadé des plantations avant la guerre de Sécession il deviendra un intellectuel respecté et, bien sûr, un abolitionniste. Il fondera même son propre journal, le North Star. Depuis bien longtemps on analyse son héritage intellectuel et tout le monde semble y trouver son compte. Dans cet article du New York Times David W. Blight explique comment les représentants de la droite américaine récupère cet immense personnage historique. Comme historien je ne peux que partager les réserves de l'auteur lorsqu'il précise le contexte des déclarations ou des écrits de Douglass. Il faut toujours se méfier de la récupération...
In “Self-Made Man,” a new book published by the Cato Institute, the lawyer Timothy Sandefur argues that Douglass’s essential legacy lies in his advocacy of liberty, individualism and private property and free enterprise. The radical abolitionist who risked all to use words and politics to free an entire people from slavery was, to Mr. Sandefur, only “a radical for individualism” and never concerned with “the interests of the collective.”
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