mercredi 28 mars 2018

Le recensement de 2020 suscite la controverse


L'administration Trump annonçait récemment qu'elle allait insérer dans le questionnaire du recensement une question retirée en 1950. La question: «Cette personne est-elle un citoyen des États-Unis?». Cette annonce est cohérente avec les affirmations de Donald Trump qui avançait après l'élection de 2016 que des millions d'immigrés avaient voté illégalement. La mesure, qui semble improvisée, pourrait effrayer bien des immigrants qui ne voudraient pas que le contenu du recensement puisse être utilisé contre eux. Le recensement, une obligation de la constitution, est important pour une foule de raisons, mais au plan politique il permet de préciser la représentation de tous les états. SI les immigrants ne sont pas tous représentés, cela pourrait entraîner un déséquilibre important. Plus d'une dizaine d'états, dont la Californie, considèrent que l'administration Trump détourne le recensement en outil politique et ils entreprendront des recours légaux.

 "The Monday evening announcement sparked renewed criticism from a wide spectrum of political actors, from voting-rights activists to immigration leaders to a coalition of America’s mayors. A blog from the Brennan Center for Justice said that “the move raises serious concerns that the upcoming census will be a major failure.” Following up on a February open letter asking Ross to deny the DOJ’s request, on Tuesday the United States Conference of Mayors decried the decision. Los Angeles Mayor Eric Garcetti declared that “the Constitution and our communities demand better than a mean-spirited attempt to intimidate immigrants and suppress participation in a count that means so much to our democracy.”

At play in the controversy are a number of different issues around both immigration and voting rights. The Justice Department argues that in order to properly enforce its mandate under the Voting Rights Act and avoid dilution of minority votes, it needs the most accurate count of the citizen-age voting population, which it argues can only be gained from asking people about their citizenship in the Census. Opponents of the measure point out that the Census Bureau’s annual supplement to the Census—the American Community Survey—already asks its sample of participants about citizenship, and that measure has been used for decades as the baseline for the citizen-age voting population."

https://www.theatlantic.com/politics/archive/2018/03/the-weaponized-census/556592/

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