Nous savions que le président américain n'a aucun respect pour les conventions et qu'il considère que les règles habituelles de s'appliquent pas à lui. Il agit presque toujours à la limite de son pouvoir ou contrevient même à la prudence la plus élémentaire souhaitée par les rédacteurs de la constitution.
David Frum revient ici sur la procédure de destitution en s'inspirant d'un nouvel épisode trouble impliquant le président. Un lanceur d'alerte place le président dans l'embarras parce qu'il aurait déposé une plainte en lien avec une conversation entre Donald Trump et un dirigeant étranger. Nous en savons très peu sur le contenu ou l'interlocuteur et on refuse même de partager le contenu avec la commission du renseignement de la chambre des représentants. Ne cessons pas de nous inquiéter des comportements inadéquats de l'actuel président, il fait un grand tort à l'institution et contribue à dérégler un système d'équilibre des pouvoirs qui est nécessaire.
"Trump has been engaged in improper contacts with foreign governments for years, and built deep business relationships with foreign nationals. Russian assistance helped elect him. Money from wealthy Russians reportedly helped keep his businesses alive from 2006 to 2016. Since 2016, more and more foreign money has flowed Trump’s way. Trump literally has a hotel open on Pennsylvania Avenue to accept payments—there’s a big carpet in front, his name on the door, nothing even remotely clandestine about the flow of corruption. That corruption seeks returns. Again and again, Trump has acted in ways that align with the interests of foreign states, raising questions about his motives."
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