Je mentionnais dans une autre entrée plus tôt cette semaine que des étudiants avaient manifesté à l'Université Princeton pour qu'on dénonce le racisme de Woodrow Wilson, l'ancien président de l'institution et ancien président des États-Unis. Déboulonner le mythe d'un héros de l'Institution n'est pas une mince affaire, mais cet éclairage particulier de son passé est nécessaire. Les étudiants noirs de Princeton vont dans la même direction que des étudiants de Cape Town en Afrique du Sud qui exigent pour leur part qu'on déloge la statue de Cecil Rhodes. Rhodes était un ardent défenseur de l'impérialisme britannique et il a joué un rôle majeur dans le développement de la Colonie du Cap. On le connaît également pour la prestigieuse bourse qui porte son nom et qui récompense l'excellence académique (Université d'Oxford). Rhodes insistait pour la séparation des noirs et des blancs et ses positions étaient claires:
“At any rate, if the whites maintain their position as the supreme race, the day may come when we shall all be thankful that we have the natives in their proper place.”
https://www.washingtonpost.com/blogs/post-partisan/wp/2015/11/25/woodrow-wilson-and-cecil-rhodes-must-fall/?hpid=hp_no-name_opinion-card-f%3Ahomepage%2Fstory
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