Si on s'attarde aux retombées de la déclaration pour les institutions politiques et pour le cadre constitutionnelle, on peut dire sans tromper que la déclaration d'urgence de Donald Trump est un moment marquant. Cette déclaration a toutes les allures d'une manoeuvre politique pour éviter de perdre totalement la face après avoir échouer dans sa tentative d'influencer de manière substantielle le plus récent budget. Rien, ou si peu, dans la réalité ne correspond à un état d'urgence nationale dans le dossier de la sécurité à la frontière et Trump ouvre la porte à bien des excès. Soyons clair, c'est une prérogative du président que d'invoquer l'état d'urgence, mais même des présidents qui l'ont fait dans un contexte autrement plus inquiétant ont été déboutés. Harry Truman a déjà perdu devant les tribunaux. Voyons maintenant comment le système réagira à ce qui ressemble dangereusement à un abus de pouvoir. Nous sommes bien loin des décrets présidentiels des Bush ou Obama dont on a malgré tout critiqué (avec raison) les décisions.
"Trump has been hoisted high by his vision of the presidency as the world’s highest-rated reality-TV drama. His instinct to escape every previous episode’s failure by creating a new drama for the next episode has served him well to date. But reality TV is ultimately not reality. Government is very real, and hedged by realities. Reality is now exacting its retribution upon the Trump presidency. Ahead looms the fate that the reality-TV star must most dread: the cancelation of the whole crazy series."
https://www.theatlantic.com/ideas/archive/2019/02/trump-state-of-emergency/582913/
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire