Je suis particulièrement sensible à la lutte que nous menons contre un des pires maux de notre société, le cancer. Le décès aujourd'hui d'Elizabeth Edwards m'a donc ému, même si la vie de cette femme m'est presque totalement inconnue et qu'elle n'affecte pas mon entourage immédiat.
Comme je me passionne également pour la politique, je me suis souvenu de son support indéfectible (du moins publiquement) à la campagne de son mari John Edwards. Nous apprenions plus tard que ce même mari avait une maîtresse de qui il aurait un enfant. Le but de ce commentaire n'est pas de proposer une morale, mais bien de m'attarder à ce que s'imposent parfois certains hommes et certaines femmes qui acceptent de se lancer en politique. Je ne connaissais rien de la dynamique de couple des Edwards et je ne voulais pas en savoir plus. Il est tout de même surprenant que pendant des années John Edwards symbolisait à mes yeux la "propreté", un modèle sain. Son histoire personnelle et sa vie familiale inspiraient bon nombre d'électeurs et je trouvais rassurant de le voir participer à deux campagnes présidentielles. Ses chances de gagner étaient plutôt minces, mais il avait sa place.
L'histoire d'Elizabeth Edwards fait ressortir le côté le plus sombre de la vie politique ou, plutôt, de l'ambition politique. Je ne sais pas et ne juge pas ce qui a pu pousser une femme luttant contre le cancer à défendre un époux infidèle. Je ne sais pas plus ce qui a poussé Edwards à se compromettre tellement qu'il y a perdu sa carrière et qu'il est aujourd'hui présenté comme un être immonde dans les différents blogues qui s'intéressent à la vie politique aux États-Unis. Peut-être que le couple avait une entente qui permettait à John Edwards certaines aventures? Qui sait... En lisant la nouvelle de la disparition d'Elizabeth Edwards, je me suis seulement demandé si "ça valait le coup"... Jusqu'où irait-on pour "réussir"? Le prix à payer me semble trop élevé.
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