vendredi 10 avril 2015

Les leçons de la guerre de Sécession (NY Times)


Page couverture du New York Times de lendemain de la fin de la guerre de Sécession C'est le 9 avril à Appomatox en Virginie que le Général Lee déposait les armes, mettant fin à la guerre de Sécession. Cet article du New York Times permet de revenir sur les conditions généreuses offertes aux perdants par le Président Lincoln. John Wilkes Booth, l'assassin de Lincoln, a fort probablement pénalisé les sudistes en éliminant un Président plus ouvert que ne le seront les Républicains du Congrès après sa disparition. L'attitude de Lincoln eut été plus sage... Je profite de cette entrée pour souligner qu'il m'arrive régulièrement d'être indisposé par certaines manifestations de patriotisme américain, mais lorsqu'ils commémorent des événements de leur histoire, lorsqu'ils fondent des musées historiques ou qu'ils élaborent des expositions, nos voisins du sud le font souvent très bien. J'apprécie leur manière de souligner avec honnêteté l'histoire, toute l'histoire. Nous avons été incapables à Québec de souligner dignement certains événements alors qu'aux États-Unis on peut commémorer des généraux sudistes et des batailles de la guerre de Sécession, la pire guerre de toute leur histoire. Il ne s'agit pas ici d'admirer béatement nos voisins du sud, mais bien de reconnaître qu'ils sont beaucoup moins "frileux" que nous quand ils abordent des pans controversés de leur histoire.

 "The two men read aloud the generals’ terse, respectful correspondence in the last days of the fighting, including four notes exchanged on April 9. Grant said that the Confederate troops would have to turn over their rifles and artillery, but he allowed officers to keep their pistols.

“This will not embrace the side-arms of the officers, nor their private horses or baggage,” Grant wrote. “This done, each officer and man will be allowed to return to his home, not to be disturbed by U.S. authority so long as they observe their paroles” — pledges not to take up arms again against the United States — “and the laws in force where they may reside.”

Dr. Blight, the historian, said the tolerant terms of the surrender had been dictated in part by President Abraham Lincoln. “Lincoln’s phrase was, ‘Let them up easy,’ ” he said. “He wanted to do anything he could to prevent a guerrilla war.”

http://www.nytimes.com/2015/04/10/us/politics/civil-wars-lessons-resound-150-years-later.html

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