lundi 22 juin 2015

Que faire du drapeau confédéré? Les candidats républicains se le demandent...



Les tristes événements de Charleston ont accéléré la réflexion au sujet d'une des versions du drapeau des États confédérés d'Amérique pendant la guerre de Sécession. Ce drapeau dont la première version apparaît en 1863 est encore utilisé par certains états et on en retrouve au sur la capitole de la Caroline du sud, l'état où se situe la ville de Charleston. Que faire avec ce drapeau? Le conserver en souvenir d'un héritage historique, politique et culturel? Le retirer puisque qu'il revêt un caractère racial évident?

 Les candidats républicains pour la présidentielle réfléchissent actuellement à la question puisque leur base électorale est constitué de blancs conservateurs des états du sud des États-Unis, plusieurs étant des états qui ont fait sécession au début de la guerre de 1861-1865. Comme Gouverneur de la Floride, Jeb Bush avait fait retirer ce drapeau pour l'envoyer dans un musée alors que Marco Rubio est convaincu que les autorités feront "le bon choix".

 Évidemment cette question ne concerne pas que les candidats républicains, elle touche l'ensemble des habitants du pays, mais les retombées sur l'élection de 2016 sont réelles à un moment où les crimes et la violence à l'endroit des noirs américains sont fréquemment sous les projecteurs. De plus, si on courtise d'abord le vote des républicains pendant les primaires il ne faut pas oublier qu'on tentera ensuite de séduire un électorat de plus en plus diversifié.

 "Even after online pictures of the suspect in the massacre, Dylann Roof, holding the Confederate flag and a gun surfaced on Saturday, none of the candidates who appeared on Sunday’s political television programs were willing to say flatly whether it should continue to fly at the South Carolina Capitol. The most prominent Democratic contender, Hillary Rodham Clinton, said in 2007 that the flag should be removed.

The carefully calibrated answers were a vivid illustration of the difficulties Republicans face in trying to broaden their party’s appeal to minorities while also energizing white conservatives.

“The politics of race rests at the most sensitive nerve of the G.O.P.,” said Bruce Haynes, a Republican strategist and South Carolina native. “All Republicans want to grow their share of the black vote. But it’s the chicken and the egg.”

Mr. Haynes recalled the example of former Gov. David Beasley of South Carolina, a Republican who called for the flag to be removed from atop the Capitol dome, where it once flew. Mr. Beasley’s effort won him little black support and a backlash from some whites in his losing bid for re-election in 1998.

But while the Republican presidential hopefuls are now mostly focused on a heavily white electorate for the primaries and caucuses, an increasingly diverse country looms for the eventual nominee."


http://www.nytimes.com/2015/06/22/us/politics/republicans-tread-carefully-in-criticism-of-confederate-flag.html?hp&action=click&pgtype=Homepage&module=first-column-region&region=top-news&WT.nav=top-news

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