jeudi 19 mars 2015

Tunisie et attentat au Bardo: un dur coup pour le régime démocratique? (New York Times)



Une couverture un peu plus émotive pour moi ce matin puisque l'attentat d'hier a été perpétré dans un musée et une ville que j'apprécie beaucoup. Je conserve un souvenir ému de ma visite du Bardo, ce célèbre musée qui présente une gigantesque collection de mosaïques. J'ai toujours conservé un attachement pour la Tunisie après y avoir séjourné à deux reprises. J'y avais rencontré des représentants officiels du gouvernement et j'ai longtemps entretenu, directement ou indirectement, le contact avec certains d'entre eux. Depuis le "printemps arabe" j'ai peu de nouvelles et je suis toujours inquiet pour la stabilité du régime. À l'époque où j'ai séjourné en Tunisie, le gouvernement de Ben Ali gérait avec une poigne de fer et peu de mes interlocuteurs osaient aborder publiquement des questions politiques et très peu d'entre eux se risquaient à le faire dans une conversation plus intime. Si je souhaitais que les habitants puissent jouir de plus de libertés, il faut reconnaître que le passage vers la démocratie présente son lot d'embûches. Un régime démocratique doit également faire une place à ses opposants et certains d'entre eux adhèrent à la philosophie de l'État islamique...

 "Tunisia is the Arab world’s most successful democracy, and it recently completed its first free presidential elections and a peaceful rotation of political power. But its security forces have also struggled to quash occasional attacks by Islamist extremists, especially in its mountains, and Tunisia has emerged as one of the biggest sources of foreign fighters joining the Islamic State, also known as ISIS or ISIL, in Syria and Iraq.

Democracy has provided new freedom of speech for the group’s recruiters, and it is easy to find young Tunisians captivated by promises of justice and opportunity as they struggle under the weight of an economy suffering from years of tumult and an abusive police force left over from the old authoritarian system.

There was no specific evidence by Wednesday night linking the museum attack to the Islamic State, but its supporters circulated celebratory messages on social media, often citing a video released online in December.

In it, Boubakr Hakim, a Tunisian militant known as Abu Moqatel, urged support for the Islamic State, claimed responsibility for the earlier assassinations of two left-leaning Tunisian politicians, and warned of attacks to come. “You will not live in safety as long as Tunisia is not ruled by Islam,” he said.

http://www.nytimes.com/2015/03/19/world/africa/gunmen-attack-tunis-bardo-national-museum.html?ref=world

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