Lorsqu'il mènera la marche ce dimanche à Selma pour souligner le triste anniversaire du "Bloody sunday" de mars 1965, le Président Obama portera toute la symbolique d'être le premier noir à la présidence de son pays. S'il est plutôt discret sur ce volet depuis son élection, Obama s'exprime de plus en plus ouvertement. Jusqu'à maintenant le président s'était contenté d'affirmer cette réalité par des initiatives personnelles discrètes (une toile de Rockwell intitulée "The problem we all live with" ou une paire de gants de boxe d'Ali), des réceptions intimes ou participant à des initiatives pour appuyer de jeunes afro-américains (B.A.M. ou My brother's keeper). Depuis quelques semaines, particulièrement cette semaine avec le rapport d'Eric Holder sur le racisme des services de police de Ferguson, le Président expose clairement le problème. Libéré de la tension d'une campagne électorale, il est possible qu'Obama veuille marquer la fin de sa présidence par une implication plus directe dans la réflexion sur la question raciale.
"On Saturday, Obama will not only attend the march, he will lead it, along with his wife, Michelle, and both his daughters. In contrast to his first term when many black leaders were frustrated by how hard he worked to avoid inflaming racial tensions, in his second term he has more publicly embraced his historic position as American’s first black president.
Marching in Selma isn’t the only step he’s taking. He’s made sentencing reform a fourth quarter priority, an issue that is a top priority for African Americans and that he thinks he might be a rare chance for Republican support, and in the months since Ferguson, he’s added police misconduct to his agenda as well. On the side, he’s started an initiative called My Brother’s Keeper to help mentor young black men, which aides say will also be a major focus of his post-presidency."
http://www.politico.com/story/2015/03/what-obamas-trip-to-selma-means-115816.html?hp=r2_4
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