mercredi 10 novembre 2010

Declaration house




Ce soir ce n'est plus "Philadelphie bientôt", mais "Philadelphie demain matin"! J'ai gardé la présentation de la Declaration house pour la fin puisque malgré l'importance architecturale relative du bâtiment, il est un symbole fort de l'influence des idées des "Lumières" sur l'indépendance des États-Unis ainsi que sur la naissance du pays. Lorsque les délégués des Treize colonies regroupés à Philadelphie en 1775 opteront pour l'indépendance, ils mandateront un comité pour la rédaction d'une déclaration. Même si des personnages aussi forts et cultivés que John Adams et Benjamin Franklin oeuvrent au sein de ce comité, c'est Thomas Jefferon, une brillante plume, qui s'enfermera dans la Declaration house pour jeter sur le papier les mots que l'histoire se chargera de faire circuler.

La maison que nous pouvons visiter aujourd'hui est une copie de la maison de Jacob Graff détruite en 1883. Le second étage apparaît comme il était au moment où Jefferson rédigeait. Il suffit maintenant de l'imaginer avec la Constitution de la Virginie, un traité de John Locke et une multitude d'autres bouquins. C'est à lui que nos voisins doivent "la recherche du bonheur", un concept original dans un document politique du dix-huitième siècle ... Je me demande ce qu'il en penserait en 2010...

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